Le Cid pète un câble
Et si réinventer une pièce classique était la meilleure façon de lui redonner du souffle ? Voici Le Cid, secoué, remué, réveillé.
Il y a deux ans j’ai emmené, pardon trainé mes enfants au théâtre pour voir une pièce classique en alexandrins L’Avare de Molière. « Vous allez voir c’est drôle ! Faites-moi confiance ! ». Je pense que mes fils ont perdu toute confiance en moi dès la troisième minute de la pièce ! Pourquoi ils ne comprenaient rien ! C’était comme s’ils assistaient à une pièce en latin. Ils n’avaient pas les réfs de Pierre Corneille ! Résultat des courses : mes fils ne veulent plus jamais aller voir une pièce classique « de leur life ». moi qui voulais les initier je venais de les dégoûter.
C’est là que m’est venue l’idée ! L’idée de réécrire une pièce classique, avec un langage plus accessible afin de créer un pont entre ces vieilles pièces et ceux qui s’y ennuient (enfants, ados et même adultes). Comme une marche qui pourrait leur donner envie ensuite de voir l’originale et de l’apprécier.
Je me suis donc lancée dans une nouvelle aventure : écrire en alexandrins, produire une pièce et mettre en scène des comédiens. Très vite, j’ai choisi de ne pas jouer dedans, pour donner leur chance à de jeunes comédiens issus d’un casting géant ouvert à tous.
Pourquoi le Cid ? Car c’est une pièce qui parle d’adolescents amoureux, d’honneur et de réputation. De plus, elle regorge de tirades que beaucoup connaissent car « on les a apprises par coeur à l’école mais bon on ne se souvient plus trop de l’histoire ».
Pendant deux ans, j’ai réécrit ligne par ligne, mélangeant la langue de Corneille à la mienne dans un respect (dé)constructif. J’ai coupé des passages, rajouté de l’humour et de la pédagogie (oui on apprend bien mieux en s’amusant), de la danse, de la vidéo et même du rap (que même les boomers vont adorer car les paroles seront exclusivement de Pierre Corneille et franchement il a grave le flow) mais j’ai gardé la structure, l’histoire, beaucoup de vers de la version originale afin de créer ce CID qui PÊTE UN CÂBLE.
Je suis très fière du résultat.
J’espère qu’il vous plaira autant qu’à moi.
Caroline Vigneaux
Équipe artistique
D’après Le Cid de Pierre Corneille
Adaptation et mise en scène Caroline Vigneaux
Avec Albin Duvert, Audrey Patalowski, Coline Samoy et Florian Schwob
Création Lumière Gaël Cimma
Production One Woman Prod
Du 15 janvier au 27 février 2026
- Les mardis, jeudis, vendredis et samedis à 19h
Durée 1h30
Tarifs
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Carré OR : 41 euros
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1ère catégorie : 32 euros
- 2ème catégorie : 27 euros
- 3ème catégorie : 20 euros
Tarifs Groupes
- Tarifs privilégiés à partir de 10 personnes : individuels, CE, associations, scolaires
Réservations groupes@theatredesmathurins.com
On ne resort pas indemne de cette pièce : le scénario et l’écriture portés par le sublime jeu des 2 comédiens.
Quel beau message de paix et d’amour malgré la peur et la souffrance méconnue par certains, jugée abstraite pour d’autres.
Tout devient si vrai, si palpable durant cette parenthèse temporelle.
À partager et repartager au plus grand nombre !
Ouhaou quelle claque cette pièce. Elle est hyper bien jouée, drôle et triste à la fois, forte et douce, rêve et réalité, homme et femme, juif et arabe… Dualité, Fraternité
Courrez y!!!
Tres belle pièce, à la fois pleine de sérieux et d’humour, vue avec des lycéens de toutes confessions religieuses qui ont été touchés et interpelés. Bord de plateau passionnant « pendant 1h30 vous avez écouté la douleur de l’autre ». Je recommande pour les scolaires mais pas seulement bien sûr : je comprends emmener famille et amis.
Une pièce qui nous rappelle l’essentiel : la vie prend racine dans l’intelligence du cœur. Une ode à la paix et à ce qui nous unit plutôt que ce qui nous sépare. Un jeu d’acteurs puissant et bouleversant qui vous emmène loin dans les émotions. À voir absolument ! Un écho au très beau documentaire sur le docteur gazoui Izzeldin Abuelaish : « Je ne haïrai point »
Quel bonheur cette pièce. C’était touchant vibrant poétique. Comment faire se rencontrer deux souffrances, pour unir nos cœurs. D’utilité publique
Cette pièce est un petit bijou… vue au festival d’Avignon l’an dernier !!! C’est un tourbillon d’émotions, merveilleusement bien jouée par deux immenses comédiens !!! Foncez-la voir !!!